Seul ou accompagné sous la couette, l’agenda vierge, c’est le moment de penser à renouer avec soi, le temps d’une séance d’auto-rasage traditionnel à domicile…
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Weekend, j’oublie tout
C’est samedi matin ou peut être dimanche, je ne sais plus. Je suis pénard dans mon lit, le réveil n’a pas sonné et pour cause, on l’a pas sonné celui-là, weekend oblige.
J’ouvre un œil, puis l’autre, je tends l’oreille, puis l’autre. Pas un bruit, sauf peut-être intérieur. Une petite voix me susurre à l’oreille : c’est le moment ou jamais, vas-y, tu ne regretteras pas, t’en meurs d’envie en plus…
Le bon moment pour trouver Une heure pour moi
Et si c’était vraiment le moment ? Le moment de réveiller le dandy qui sommeille en moi et de chasser le grizzly qui s’incruste en moi. Ne serait-ce pas l’appel du coupe-chou ? Mais c’est bien sûr ! Il faut dire qu’il y a eu du laisser-aller dernièrement, une vraie tempête de poils…
Je décide donc de sortir de ma tanière et de tester ma dernière acquisition, THE coupe-chou de chez MEN WHO CARE. Parce que chez MEN WHO CARE, le soin c’est aussi et surtout une affaire d’hommes.
Nous aussi, on veut avoir le poil soyeux et discipliné, on veut pouvoir cultiver notre « beaugossitude ».
Etape par étape
Première étape, direction la salle de bain. Tout est affaire de personne mais moi, je préfère me raser à jeun, mon poil étant plus docile qu’après le petit déj… Après quelques ablutions, je prépare le terrain.
Puisqu’on est entre nous, j’ai une petite astuce dont vous me direz des nouvelles. Je me suis déniché une petite planche toute simple et plutôt facile à ranger que je cale à côté de mon lavabo pour y disposer religieusement tous mes instruments de plaisir. C’est plus facile de s’y retrouver et on ne risque pas de les faire tomber dans l’eau ou par terre. Tout bel objet méritant soin et considération.
Pour me protéger des éventuelles projections, j’enfile un vieux t-shirt ou torse nu selon l’humeur.
Je sors tour à tour :
– un superbe bol en terre cuite,
– mon savon de rasage, accompagné de sa lotion,
– le bon blaireau,
– le coupe chou aiguisé au cuir la veille devant ma série préférée.
– mon parfum du samedi (j’en ai un pour chaque jour…)
Seul face à mon miroir et mes espoirs, les outils prennent enfin vie guidés par mon inspiration du moment et grâce à eux, les contours de ma beauté se redessinent pour mieux déployer ses ailes au grand jour, pour le plus grand bonheur de l’élu de mon cœur. Un peu de poésie ne nuit pas dans ce monde de brutes.
Un remède contre la morosité ambiante
Comment décrire le sentiment de bien-être après ce rasage traditionnel réalisé par mes soins ? Le délicieux parfum qui émane de ma peau douce et lisse ? La fabuleuse force d’attraction qui jaillit de tout mon être ? Maintenant, j’ai la sensation que je peux tout affronter : l’énième confinement, le froid polaire, la complainte des « rageux » Quel plaisir d’avoir Une heure pour moi.
Je me dis que ma journée commence bien, qu’après tout, je ne suis pas si rugueux et si répulsif qu’on voudrait bien me faire croire.
Prendre le temps de peur qu’il ne se sauve…
Je n’ai pas beaucoup le temps la semaine pour un rituel complet mais de temps à autre, je m’oblige à le prendre, histoire de faire une pause bien méritée dans mon emploi du temps de dingue ou de simplement reprendre la main sur ce qui compte réellement pour moi. Je refuse de me laisser aller à la facilité et préfère au contraire mettre tout en œuvre pour booster mon potentiel de séduction.
Renouer avec la surface de mon moi intérieur
Tant qu’à être un « animal social », je me dis que l’homme a tout intérêt à se faire beau en société et ce, quel que soit son âge, ses orientations, sa profession, son vécu… N’a-t-on pas tout à gagner à mettre en avant celui qu’on est vraiment tout au fond de soi ? Autrement dit, un être à la fois fort et fragile simplement en quête d’amour…
La liberté d’être soi c’est aussi prendre du temps pour soi, se faire du bien pour faire du bien aux autres. Une bonne base pour commencer une journée de champion des temps modernes, pas vrai ?